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Faisons connaissance : 5 questions posées à Rob Tas

21 février 2023

Interview de Rob Tas, manager des relations nationales et internationales à l’Office Hollandais des Fleurs depuis décembre 2022

Après avoir passé plusieurs années dans le commerce brésilien et l’agroalimentaire européen, Rob Tas a maintenant posé ses valises à Aalsmeer. Ce nouveau rôle lui permet de découvrir tous les aspects du secteur. Nous lui avons posé cinq questions pour qu’il se présente.

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Rob Tas manager (inter)nationale relaties bij Bloemenbureau Holland
Comment cela se passe-t-il jusqu’ici ?
« J’ai passé la plupart de mon temps à faire connaissance avec le secteur, les personnes et les entreprises. Et, bien sûr, le Salon IPM m’a vraiment aidé, j’ai rencontré énormément de monde et écouté de nombreuses histoires. Heureusement, j’ai gardé toutes les cartes de visite ! »

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans ces histoires ?
« La passion de ces professionnels m’a vraiment impressionné, surtout à l’heure actuelle. La crise énergétique a un énorme impact sur leurs activités quotidiennes. C’est intéressant de voir comment chacun d’eux essaie de trouver sa propre solution. Préfèrent-ils faire des économies sur les coûts énergétiques ou se concentrer sur les investissements ? Se tournent-ils vers d’autres modes de culture ou un autre scénario ? Aujourd’hui, j’ai rendu visite à un producteur qui a décidé de poursuivre sa stratégie à long terme et qui est même prêt à s’agrandir. Ce n’est pas seulement impressionnant, c’est également très motivant. »

Est-ce que c’est votre première expérience dans la filière verte ?
« Non, pas vraiment. J’ai passé mon enfance au milieu des producteurs de tulipes dans le nord de la Hollande-Septentrionale, et j’ai gagné mon premier argent de poche en coupant les tulipes à l’âge de 10 ans. La culture y est un peu différente de celle de Westland ou des environs d’Aalsmeer, mais une chose est certaine : les producteurs ne baissent jamais les bras ! »

Et depuis cette époque ?
« J’ai travaillé pour Ahold aux Pays-Bas et j’ai passé douze ans au Brésil. Au changement de propriétaire de la chaîne de supermarchés, j’ai découvert le vrai sens de l’entrepreneuriat. Le nouvel investisseur souhaitait doubler le nombre de magasins. Cela signifiait innover, trouver de nouveaux emplacements et développer les magasins. Tout le monde était mobilisé dans tous les domaines. J’ai retrouvé la même énergie et créativité chez les professionnels que j’ai rencontrés ces dernières semaines. Quand je suis revenu aux Pays-Bas, j’ai atterri dans le secteur agroalimentaire, où j’ai établi le cadre marketing européen pour un producteur brésilien de jus d’orange. Le jus d’orange n’est pas une fleur, bien entendu, mais le secteur a quelques points communs avec certaines compagnies de la filière. Tout d’abord, c’est un produit saisonnier, le secteur sert de lien dans une immense chaîne d’approvisionnement internationale. Il y a également des défis similaires en termes de logistique, de changement de goûts du consommateur, de durabilité et de pouvoir des détaillants. J’ai aussi vu de nombreuses entreprises horticoles familiales, dont certaines sont devenues des acteurs mondiaux de la filière. »

Et aujourd’hui, vous faites partie de l’Office Hollandais des Fleurs. Qu’est-ce qui vous motive le plus ?
« L’esprit collectif dans le secteur a débouché sur des développements considérables. Cela inclut les nombreuses innovations qui sont poursuivies énergiquement en unissant nos forces. Dans mes fonctions à l’Office Hollandais des Fleurs, je veux rassembler les gens pour que nous puissions apprendre des histoires de chacun et les transmettre. Cela nous permettra d’aider à façonner la réputation et l’image de la filière. Écouter, s’associer et résoudre les problèmes ensemble : un processus qui me plaît vraiment. »

Des questions pour Rob Tas ?
Rob Tas se tient à votre disposition et peut être contacté via rtas@bloemenbureauholland.nl

                   
Février 2023